J 59 - 61 Du bitume et la Volga
Mardi 22 et mercredi 23 août (J 59 et 60)
Ca roule ma poule : 500 à 600 km par jour, 8 à 9 h de voiture. On pense toujours faire une bonne moyenne car les routes sont souvent très bonnes mais un passage à niveau survient, et c’est une demi heure de perdue, des travaux sur la route, idem. Il faut savoir qu’ici les passages à niveau se passent à 5 km/h (lorsqu’ils sont ouverts) sous peine de tout casser tant leur état est déplorable. Ces journées sur la route commencent sérieusement à nous peser.
En Russie, deux métiers doivent être très recherchés : conducteurs routiers (on croise plus de poids lourds que de voitures) et conducteurs d’engin de chantier sur les routes.
Si tu rentres en Russie avec ta voiture sans trop savoir conduire, quand tu en sorts, soit tu es devenu un as du volant soit tu es mort ! Un peu comme en Asie le danger peut venir de toute part.
Nous avons retrouvé le fleuve Volga. A certains endroits il fait plus de 20 km de large. Dans les villes les ports de commerces ressemblent à ceux rencontrés en mer. Des grues immenses sont là pour permettre les déchargements.
Hier soir nous avons dormi au près d’une ferme, entourés d’oies blanches. Souvenirs souvenirs pour Claudine !
Ce soir nous avions repéré une plage en bord de Volga pour y passer la nuit, malheureusement des hôtels et des résidences privées nous ont contraints à rester sur un affluent. Ce qui est déjà pas mal.
Jeudi 24 Août (J 61)
Frustrés de ne pas avoir dormi près de la Volga, nous avions repéré un petit village, en bord de fleuve pour casser la croute à midi.
L’endroit nous a semblé si agréable, si calme, après la furie de la route, que nous avons décidé de ne plus bouger et de passer le reste de la journée à flemmarder ici. Une belle balade à pied dans la steppe nous a fait le plus grand bien.
La météo a bien changé, il fait à nouveau encore très chaud la journée et la végétation est absolument sèche.
La Volga est vraiment un fleuve immense. Des méthaniers, des pétroliers, des voiliers… y circulent, comme en pleine mer. Sur les bordures d’immenses falaises nous ont même empêchés de prendre un bain.
Demain reprise des opérations, la Géorgie n’est « plus » qu’à 2 jours de route.